Daň z nemovitosti 2025 Chorvatsko

Le gouvernement prépare un changement important dans le système fiscal axé sur l'immobilier, comme l'a récemment confirmé le ministre des Finances, Marko Primorac. Ce nouveau régime fiscal sera mis en place par une transformation de la taxe actuelle sur les résidences secondaires, qui sera étendue à une taxe plus large sur les biens immobiliers. L'objectif de ce changement est de réduire la charge fiscale sur le travail et de l'augmenter sur les biens immobiliers, afin d'apporter plus d'équité au système fiscal.

L'un des principaux aspects de cette nouvelle taxe est qu'elle ne s'appliquera pas aux biens immobiliers utilisés comme résidence principale ou loués à long terme. Selon le ministre des Finances, la taxe ne s'appliquera pas à ceux qui louent leur bien pendant au moins dix mois par an. Ainsi, le gouvernement cherche à encourager les locations à long terme et à s'assurer que les personnes qui utilisent leurs biens pour leur propre logement ou qui les louent à long terme ne soient pas soumises à des coûts supplémentaires.

Une nouveauté importante est l'augmentation significative des taux d'imposition. Le plafond actuel de la taxe foncière, qui était de 5 euros par mètre carré, pourrait être doublé à 10 euros par mètre carré. Cette augmentation aura le plus grand impact sur les propriétaires de résidences secondaires et de maisons de vacances, qui devront faire face à une charge fiscale beaucoup plus élevée qu'auparavant. Ceux qui n'utilisent leur résidence de vacances qu'occasionnellement ou qui la louent à court terme devront désormais payer cette taxe plus élevée.

Le gouvernement prévoit également que la taxe sur les biens immobiliers sera perçue dans les communes qui ne la prélèvent pas encore. Cela signifie que la base fiscale sera élargie et que davantage de communes seront tenues de mettre en place cette taxe. En outre, il est prévu que non seulement le plafond, mais aussi le plancher de la taxe soient relevés, ce qui signifie que même les petites propriétés seront soumises à une charge fiscale plus élevée.

Le ministre Primorac a également critiqué la faible charge fiscale actuelle, en particulier pour les locations à court terme dans les zones touristiques, la qualifiant de « ridicule ». Selon lui, le système actuel crée une sorte de « paradis fiscal » pour les propriétaires immobiliers, qui profitent de conditions fiscales avantageuses, quel que soit la valeur réelle et l'utilisation de leurs biens. L'augmentation de la taxe est donc, selon le ministre, nécessaire pour créer un modèle économique plus équitable et durable, qui réponde aux besoins actuels de la société.

De plus, Primorac a précisé que le contribuable de la taxe foncière serait déterminé chaque année en mars, en fonction de la situation de l'année en cours. Si le propriétaire d'un bien a un contrat de location à long terme d'au moins dix mois par an, il ne sera pas obligé de payer cette taxe. Par cette mesure, le gouvernement cherche à motiver les propriétaires immobiliers à utiliser leurs biens de manière efficace et à les louer à long terme, ce qui soutiendrait le marché locatif.

Ce nouveau système fiscal apporte donc des changements significatifs qui affecteront un large éventail de propriétaires immobiliers, notamment ceux qui possèdent des résidences secondaires ou des maisons de vacances. Le gouvernement espère que ces changements non seulement augmenteront les recettes budgétaires, mais également qu'ils rendront le système fiscal plus équitable et encourageront la location à long terme de biens immobiliers, ce qui, en fin de compte, contribuera à améliorer l'accessibilité au logement pour les citoyens.